Les limites
En plus de pouvoir être un danger pour la santé et pour l’environnement, les nanotechnologies ont aussi des limites dont la principale est celle du prix. En effet, comme nous l’avons vu avec Patrick BOISSEAU lors de son interview, la phase de recherche de nouvelles particules et de nouveaux médicament s’avère assez coûteuse, car elle nécessite de l’équipement. De plus, le domaine est en perpétuel mouvement et les industriels doivent suivre en achetant toujours la dernière technologie en date.
Mais, si l’on arrive à mettre au point une gamme de nanoparticules, seules celles qui ne seront pas trop coûteuses à la fabrication seront développées. En effet, il faut rentabiliser la production et il faut aussi que les patients puissent y avoir accès facilement et si possible être remboursé par la sécurité sociale. Comme nous l’a dit Monsieur BOISSEAU, "c’est une contrainte très forte que de devoir fabriquer des nanoparticules pour un prix relativement modeste".
De plus, certains journalistes et scientifiques se posent des questions éthiques sur les nanotechnologies. Toujours dans le domaine médical, on peut attendre de grands progrès mais il faut les mettre en balance avec les risques toxicologiques. Il y a aussi les espoirs d'augmenter la durée de vie de certains patients ou leurs perfomances physiques qui soulèvent aussi des questions sur la dignité humaine et sur les problèmes sociaux qui pourraient être engendrés. Hors de ce domaine, les possibilités de traçabilité pourraient atteindre les libertés individuelles et le respect de la vie privée.
A cause des dangers, des limites de prix et des problèmes éthiques, la plupart des scientifiques et autres personnes en lien avec les nanotechnologies appellent à un développement responsable de ce procédé. On peut donc se demander si les nanotechnologies pourront tenir toutes leurs promesses tout en respectant ces contraintes et en évitant les problème qui pourraient être causé. Il parait donc évident et primordial de protèger l'environnement et la santé publique.
